C'est surtout symbolique puisque la France avait déjà ratifié un protocole à la Convention Européenne des Droits de l'Homme interdisant la peine de mort. Or comme les traités internationaux ont une valeur supérieure à la loi, ceci interdisait le retour dans une loi de la peine de mort.
L'inscription dans la Constitution est donc surtout symbolique, ceci n'empêchera pas de la rétablir un jour comme le disent certains, puisqu'il suffira de modifier la Constitution, ce qui finalement est assez facile à faire.
Pour ma part, je ne voyais pas trop l'intérêt de l'inscrire dans la Constitution étant donné que ceci est déjà inscrit dans la CEDH (qui serait devenu le protocole de la Constitution Européenne) et que je trouve que la Constitution est déjà suffisement amendée et modifiée comme cela. Bientôt le texte fondateur, sensé être immuable, deviendra aussi facile à changer qu'une loi.
Enfin pour ce qui est des opposants à ce projet, d'après ce que j'ai pu entendre leur critique se basent sur 2 points:
- Pourquoi fait on une modidification de la Constitution à la fin d'une législature et à la fin d'un mandat présidentielle alors que justement leur mandat démocratique arrive à leur fin. On aurait pu attendre les élections pour le faire.
- Interdire la peine de mort d'une façon aussi catégorique n'a pas de sens. Il aurait fallu au moins demander l'avis du peuple par référundum. Cette critique se basait sur le fait que dans certains cas, le peuple aurait pu être demandeur de la peine de mort. "Aujourd'hui aurait on voulu exécuter Hitler?" demandait le député.
Voilà, voilà, j'espère que c'est plus clair